Après une courte nuit de sommeil, due à la sauvegarde et au développement des premières photos, il est temps de reprendre la route pour aller voir les Ramoneurs de Menhirs. J’ai beau les croiser régulièrement sur scène, dans divers festivals allant du Rock en Maine au Hellfest, je prends toujours autant de plaisir lorsque la guitare de Loran lance les hostilités, suivi des bombardes d’Eric et de Richard, les sonneurs du groupe. Pour le chant Gwénaël Kere est toujours fidèle au poste et ils nous font une nouvelle fois tous passer un excellent moment, laissant un public chaud bouillant pour le groupe suivant :
Les Sheriff, groupe mythique de la scène punk française. Si parfois, il arrive que des reformations nous déçoivent, ce n’est clairement pas le cas du groupe Montpelliérain. La passion est toujours là et leur bonne humeur est communicative. Le public répond présent sans surprise, comme il l’avait fait à la Warzone du Hellfest 2018, quel souvenir ! Le groupe déroule une setlist des plus classiques Panik, Le gout du sang et des larmes, A coup de batte, Bon à rien, Menteur, Fanatique De Tele, Jouer Avec Le Feu, Pas De Doute, 3, 2, 1… Zero!, Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire, Que Pasa?…. On se retrouvera avec grand plaisir en octobre au Rock en Maine.
Maintenant que tout le public est chaud, Sick of it All vient mettre tout le monde d’accord. Quelle énergie sur scène et quel joyeux Bronx dans les premiers rangs. Bon, là, on a pris une grosse baffe, et après une heure d’apnée, on peut le dire : ils sont balaises ces New-Yorkais.
Puis Niko, Stef, Waner et Job arrivent enfin sur scène pour fêter leurs 25 ans de carrière avec leur public. Là encore, aucune surprise pour ce début du concert, le groupe tourne beaucoup et tout est bien rodé. Les titres s’enchainent : Envers et contre tous, Zéro de conduite, La peste et le choléra, Yech’ed mat, Instinct sauvage, Karim et juliette, Tout va bien, Pas de Futur, Descente aux enfers, Pertes et fracas, Vendetta, Vendredi 13, Je suis démocratie… Le set se terminera sur cette chanson ce qui n’était visiblement pas prévu ainsi, mais Loran, venu animer le pit durant le concert, est à présent sur scène pour faire les chœurs dans un premier temps, puis remercier les Tagada Jones, haranguer le public comme il sait le faire et sceller la fin du show comme il l’avait déjà fait en 2014. Joyeux anniversaire !!!
Et pour finir ces deux jours de folies, quoi de mieux que du bon gros son avec Punish Yourself himself. Tout le monde connait mon manque d’objectivité avec ce groupe, je ne m’en cache pas, je les croise aussi souvent que possible, et c’est toujours un plaisir d’être à leur côté. Seront joués : Backlash, See You Later Alligator, Rock’n’roll Machine, Lo-Cust, Dies Irae, Zmeya, This is my Gasoline, Spin the Pig, Suck my TV… entres autres. Cela passe vite, bien trop vite et il est déjà temps de se quitter, un seul petit regret : nous n’aurons pas eu Worms…
Je tiens à remercier toute l’équipe du Rage Tour pour ce weekend en excellente compagnie et à l’année prochaine !